Conférence sur les âmes jumelles, à Tours, du 2 juin 2018
J’ai eu l’occasion d’animer des conférences sur les âmes jumelles.
Et lors d’une des ces conférences sur les âmes jumelles, à Tours, le 2 juin 2018, une personne m’a demandé :
» – Pourquoi n’avez-vous pas parlé de runner et de chaser ? »
» – Parce que ce sont des mots et des notions qui ne me parlent pas du tout et dans lesquels, je ne me reconnais pas. Quelques « pros » des flammes jumelles ont défini deux types de profil basés sur la psychologie. Pourquoi ? Je vous rappelle qu’à la base, c’est un lien d’âmes et donc subtil, qui ne s’explique pas. Du peu que j’ai lu sur ces termes, on parle de « contrôlant » et de « fuyant ». Le contrôle est le masque enfilé par notre ego lorsque notre blessure de rejet est activée. La fuite est le masque lié à la blessure d’abandon.
Selon, Lise Bourbeau (qui a écrit les « 5 blessures de l’âme »), tous les êtres humains auraient 4 blessures : le rejet, l’injustice, l’abandon et la trahison. La blessure d’humiliation ne concernerait que quelqu’uns d’entre nous. Nous avons donc TOUS ces blessures à des degrés différents et liées à nos vies antérieures, notre passé, …
Je vais prendre un exemple :
J’ai vécu il y a quelques jours, une situation avec mon jumeau. J’ai ressenti du rejet. Je m’en suis ouverte à deux autres personnes, qui sont aussi des âmes jumelles. L’une y a vu de l’injustice et l’autre de l’humiliation. Cela prouve bien que chacun réagit suivant ses propres ressentis et non pas suivant un schéma défini par une tierce personne.
Si je suis toujours Lise Bourbeau, une personne qui se présente va dire, par exemple : « Bonjour, je suis Jeannick et je suis écrivain ». Non, je ne suis pas Jeannick mais je m’appelle Jeannick. Et non, je ne suis pas écrivain, c’est uniquement mon activité du moment. Notre ego, lorsque nous lui laissons notre pouvoir, s’identifie à nos blessures, à des cases, des comportements qu’il connait : je vous rappelle que l’ego se nourrit de notre mental et qu’il ne connait que notre passé. Il nous enferme donc, et uniquement dans le but de nous protéger, dans ces cases qui sont pour lui des zones de confort. Il ne peut envisager que nous en sortions, cela serait alors dangereux puisqu’inconnu.
Un thérapeute m’a dit un jour : Jeannick doit mourir afin de devenir Jeannick.
Je n’avais pas compris tout de suite ce que cela voulait dire. Je ne suis pas mes blessures et donc encore moins un de ces profils psychologique dans lesquels d’autres voudraient m’enfermer.
Cela me surprends toujours lorsque j’entends ou je lis : « C’est normal, je suis runner ou je suis chaser ». Et ces personnes se contentent de cela, voilà c’est normal : elles sont tel type de profil, l’autre est un autre type de profil. Et après ??? … Cette rencontre implique, en tout premier lieu, un travail en soi afin d’amener à une guérison : point de travail, point de guérison, point d »avancement dans la relation !
Je me considère comme la moitié d’un tout, je suis donc autant contrôlante que fuyante (puisque j’ai la blessure de rejet et celle d’abandon) face à certaines situations. Quand quelque chose me dérange, me blesse, je ne me dis pas : « c’est normal, je suis runner ou chaser » ; mais plutôt : « Ok, une blessure a été réactivée, je vais l’écouter, y faire face et la traverser en toute conscience afin de l’apaiser et de rassurer mon ego en lui faisant constater que je ne suis pas en danger. »
Voilà pourquoi je n’ai pas abordé ces termes ce samedi 2 juin 2018 à Tours. Ceci n’est qu’un petit extrait de cette conférence qui a duré bien plus longtemps que prévu et j’en remercie encore tous les participantes et participants pour leur écoute et leur échange.